mercredi 9 octobre 2013

Corrégidor vs japonnais

J'avais besoin de pratique avec les sectoriels, j'ai donc choisi un petit groupe de solides vétérans Corrégidoriens pour mener à bien mes objectifs: Blocade, Advance, Search the Crate et quitter ma zone de déploiement.

Question de faire différent, mon lieutenant était un solide Mobile Brigada, assisté d'un Iguana, d'un link team d'alguaciles, un wildcat hacker, Carlotta Kowalski et d'un intruder HMG. Les japonnais ont gagnés l'initiative, ont hésités sur le côté de terrain, mais l'utilisation d'un Oniwaban avec infitration supérieure a fait pencher la balance vers le premier tour. Le super ninja s'est d'ailleurs infiltré dans ma zone de déploiement, recueilli tout près de la statue de Bouddha. Il a profité de son premier tour pour avancer la plupart de ses troupes vers la ligne de bâtiments couvrant le centre de la table. Il avait opté pour 12 soldats, pas mal de troupes de base, répartis en deux groupes.

J'ai été plus agressif, déployant immédiatement Carlotta en AD2 derrière le casse-croûte. Malgré le 6e sens du Kempei, son attaque de dos a eu le dessus. La deuxième figurine derrière la barricade s'avérait être un Domaru Butai, une infanterie lourde... prise entre cette enclume et le marteau de l'Oniwaban, elle décida de se retirer sagement dans une cour murée, le temps que des renforts arrivent.

C'est l'Iguana qui vint à la rescousse, avec du tir intuitif au lance-flamme dans la forêt. Le pauvre Oniwaban fut calciné avant d'avoir pu faire de victimes.

Après avoir saboté la bâtisse centrale pour un point de victoire, il tenta quelques attaques banzaïesques. Malheureusement, mon côté de terrain était plus fourni. Le TAG, le mobile Brigada et éventuellement mon Intruder abattirent chacun un Keisotsu. Les japonnais ont ensuite optés pour une tactique moins frontale. Un hacker s'est positionné dans le champ d'action du TAG pendant qu'un Karakuri contournait le bâtiment central et explosait l'Iguana au DEP.

Le Karakuri était pris entre le link-team d'Alguaciles et le mobile Brigada. Son cerveau électronique ne parvenait pas à choisir la réponse optimale face à toutes ces cibles menaçantes et il fut abattu. Carlotta vint réparer le TAG, mais il ne bougerait plus de la partie, pris dans une lutte électronique entre hackers pour le contrôle de ses circuits. Carlotta grimpa le long de la bâtisse pour fouiller la caisse et me donner mon premier point. Elle commit ensuite une imprudence pour tenter de s'en prendre à un Keisotsu entre les deux bâtisses. Elle reçu un missile en pleine poire du Keisotsu sur les container et fut pulvérisée...

J'ai commencé à évacuer ma zone de déploiement, avec tout juste assez d'ordres pour emmener mes alguaciles dans le garage, permettant au hacker de menacer le dernier Karakuri et de l'immobiliser en ARO. L'arrière du garage était malgré tout bien gardée par deux autres soldats ennemis et ça restait risqué pour le fragile link-team. J'ai donc décidé de les monter par l'escalier de secours pour attaquer de haut... je suis passé à deux doigts de tous les perdre par le même opérateur de lance-missile qui a éclaté Carlotta. Heureusement, il a raté sa cible et la sniper du groupe a gagné la riposte suivante.

Les japonnais ont malgré tout persévérés à tenter de traverser pour m'enlever des points de victoires et possiblement annuler, mais 10 tirs en ARO d'un link team... à cette portée... les nomades mirent les forces adverses en déroute pour une victoire 5-3.

J'ai eu beaucoup de chance sur les dés. Entre l'Oniwaban qui a raté son infiltration et ce dernier missile qui a miraculeusement épargné mon link-team, je suis passé très près de la défaite. Pour gagner, je devais traverser la ligne des 24 pouces avec 3 figurines et il n'y avait que mon link-team assez rapide pour y arriver, mes infanteries lourdes et moyennes claudiquant de peine et de misère hors de ma zone de déploiement.

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